A quelques jours près, nous aurions presque pu faire notre AG le jour de la clôture de la COP 28… On espère que notre réunion de ce soir soit moins controversée que cette grande messe internationale. A priori il y a moins de lobbyistes pro-pétroles dans la salle en tout cas.
Je ne sais pas pour vous mais ces événements internationaux au bilan carbone plus que contestables me laissent un peu pantoise et dubitative.
On sent que malgré de fortes pressions qui s’exercent contre, les choses évoluent, mais bien trop doucement, bien trop mollement que ce qu’il faudrait…
Tout ceci peut être frustrant et décourageant pour les personnes qui se sont renseignées sur le changement climatique, qui sont au courant de ce qui arrive.
Est ce que tout le monde le sait ? Est ce que tout le monde en a réellement conscience ? Pour moi la réponse à ces deux questions est non.
Et c’est là que notre association, notre groupe d’individus, a son rôle à jouer. Au niveau local, auprès de nos voisins, amis, famille, nous avons un rôle à jouer pour les sensibiliser. A bien des égards, la tâche est tellement immense qu’il serait facile de se décourager. Mais c’est dans le mouvement, dans l’action – à notre échelle, que la motivation et l’énergie se retrouvent. Ensemble, nous formons un groupe, une communauté de pensée parmi des milliers d’autres, qui informe, sensibilise, réveille puis engage son entourage dans cette transition aussi indispensable qu’inéluctable.
Les activités de notre association ont évolué depuis sa création en 2019. Elles étaient plurielles jusqu’à cette année 2023, qui a vu enfin éclore le projet de jardins partagés grâce à la pugnacité d’un de nos membres.
Autour de ce projet, de nouvelles forces vives se sont manifestées, désireuses de retrouver le contact avec la Nature, animées par la volonté de produire sa nourriture, souhaitant par-dessus tout échanger, tisser du lien et agir ensemble.
Gardons en tête l’énergie de ce superbe élan collectif pour œuvrer en 2024 sur les sujets de la Transition qui nous sont chers.
Cécile Ruèche et Damien Jourdan